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  • camilledesbrousses9

Aujourd’hui la communication dite classique tend à disparaître, ce modèle économique reposant sur la nécessité de consommer toujours plus, qui encourage le gaspillage et abîme fortement l’écosystème terrestre (climat, biodiversité, sols…) est aujourd’hui de plus en plus critiqué et critiquable. Ce modèle laisse suite à de nombreuses crises environnementales, sanitaires et sociales.


On constate qu’un nouveau modèle de communication vers un marketing responsable fait son apparition, l’économie circulaire. Faire mieux avec moins, basée sur le cycle de vie. Ce nouveau modèle privilégie le recyclage, la valorisation et la réintégration de composants ou de déchets dans de nouveaux produits ou dans un nouveau cycle. Cette économie valorise la promotion de l’usage du produit plutôt que sa possession et les démarches de lutte contre l’obsolescence programmée (qualité, réparabilité des produits…) autrement dit l”ensemble de techniques destinées à réduire la durée de vie ou d’utilisation d’un objet afin d’amener le consommateur à le remplacer plus fréquemment.

Aujourd’hui les Français expriment leur volonté non pas de moins consommer, mais de consommer « mieux » : produits labellisés, locaux, de saison, de seconde main… Ils se déclarent de plus en plus sensibles aux enjeux du développement durable.


Le numérique est son rôle moteur dans la communication.


Avec le développement et la généralisation dite digitale, les plans de communication intègrent systématiquement une dimension numérique avec des sites internet, blog, réseaux sociaux, applications, e-mailings…

Cette nouvelle ère numérique contribue de manière significative à la transition écologique avec les services entre particuliers, réseaux électriques intelligents, surveillance environnementale…

Cependant leur fabrication, leur usage et les services dédiés ainsi que le stockage des données ont un impact croissant sur l’environnement et la société, impact qu’il est possible de réduire.


Quels sont les leviers d’action pour une communication plus responsable ?


  • Éviter le greenwashing.

Le développement durable est devenu un réservoir d’arguments pour les organismes qui souhaitent mieux répondre aux attentes de la société civile, mais on peut rapidement les accuser de supercherie écologique. Il est primordial de comprendre pourquoi le greenwashing pose problème, de maîtriser les règles déontologiques et d’identifier les référentiels en RSE et communication responsable sur lesquels il est bon d’adosser sa démarche.


  • Éco Concevoir un projet éditorial

  • Réduire l’impact du numérique et éco concevoir un service numérique

  • Éco Concevoir un projet audiovisuel

“Lorsque cette démarche est adoptée dès la phase de conception, l’écoconception permet de limiter les impacts environnementaux et sociaux des actions de communication, dans une logique de « juste nécessaire » et de sobriété, sans dégrader leur efficacité. Les différentes étapes du cycle de vie des actions sont considérées : extraction des matières premières et énergie, fabrication, distribution, achat et utilisation, fin de vie et valorisation. Les conseils présentés dans ces quatre chapitres vous permettront de concevoir autrement vos actions, selon leur nature : édition, digital, événementiel, audiovisuel. “


  • Anticiper et gérer une crise environnementale

Toute organisation risque un jour d’être confrontée à une crise, notamment en lien avec les enjeux de développement durable. Lorsqu’il s’agit de communication, le principe fondamental est l’anticipation : identification des crises potentielles, simulation des conséquences, identification des acteurs et des relais de communication, préparation des messages…


  • Faire vivre sa démarche et la valoriser

Il est nécessaire de sensibiliser, d’accompagner et de former les collaborateurs.


Adopter la communication responsable comme nouveau modèle est devenu indispensable.


  • camilledesbrousses9

Dernière mise à jour : 29 avr. 2022




Vous êtes motivé, et engagé sur la lutte contre le changement climatique, vous souhaitez rejoindre une équipe dynamique à Lisbonne et à Paris ?


Votre rôle

En tant que chef de projet junior et assistant de la Directrice des opérations, vos missions sont de

  • Mettre en œuvre des projets évènementiels, conférence nationale BtoB, regroupant des dirigeants, entrepreneurs et des investisseurs de tous horizons.

  • Intervenir sur toutes les étapes de la réalisation, à la bonne organisation sur le terrain en garantissant la qualité des prestations.

Nous vous proposons un Contrat de 1 an suivi d’un contrat indéterminé, l'opportunité de vous développer personnellement et professionnellement avec nous, dans le cadre de projets enthousiasmants.


EnR Entreprises, Conférence Nationale dédiée à l’opportunité que représentent les énergies renouvelables pour la consommation des entreprises





H2 Entreprises, Conférence Nationale Hydrogène Renouvelable, destinée aux entreprises souhaitant intégrer l’hydrogène renouvelable à leur stratégie de décarbonation



Neutrality, Conférence unique en France, qui réunit les entreprises et les acteurs du secteur de la forêt et de l’agriculture pour échanger sur le thème de la compensation carbone et agir sur tout le territoire français.



Principales responsabilités

MANAGEMENT DE PROJETS EVENEMENTIELS

  • Valorisation de tous nos projets évènementiels BtoB, EnR Entreprises, H2 entreprises, le Club des entrepreneurs pour le Climats, Les trophées de la performance énergétique

  • Assistance de la Directrice opérationnelle

  • Via nos Réseaux sociaux, du Brand Content, et du Content Marketing, le SEO..

  • Rédaction des contenus à haute valeur ajoutée pour mieux valoriser l'expérience utilisateur

  • Intervention sur toutes les étapes de la promotion digitale sur des projets transversaux,

  • Gestion de la base de données et des invitations des participants externes

  • Participation à la coordination des équipes logistiques et techniques du projet pour être garant de la faisabilité des solutions techniques et logistiques des événements ;

  • Suivi des budgets, et garantie de la profitabilité des événements ;

  • Veille au respect du rétro planning, des deadlines et des livrables ;

  • Suivi de partenariats sponsors avec Production de supports de présentation marketing


COMMUNICATION

  • Participation à la stratégie de communication

  • Élaboration d’un Plan d’actions

  • Mise en place d’outils différenciant pour animer la communauté

  • Landing Page

  • Réseaux Sociaux

  • Événements

  • Webinar

  • Photos et vidéos


MARKETING

  • Veille sectorielle pour l’enrichissement du programme

  • Veille concurrentielle

  • Chercher les best practices, et Tendances


Exigences :

  • Excellente maitrise du français tant à l’oral qu’à l’écrit

  • Connaissance professionnelle en anglais

  • Maitrise des Réseaux Sociaux, de logiciels photos, de montage Vidéo

  • Outils informatiques (Excel, Word, PowerPoint…) ;


Compétences

  • Excellente capacité à travailler de façon autonome ;

  • Capacité d’apprentissage et curiosité intellectuelle ;

  • Dynamisme, proactivité et culture d’entreprise,

  • Être à l'écoute et s'adapter.

  • Être capable de comprendre et de répondre à l'ensemble des problématiques posées par les directions de l'entreprise.

  • Être force de proposition,


VOUS êtes très rigoureux, autonome, à l’écoute, curieux, et pro-actif, VENEZ nous rejoindre à Paris et à Lisbonne !


Contact et envoi de votre CV à recrutement@zia-agency.com


Aujourd’hui, l’urgence climatique est plus que jamais au cœur du débat de toutes les parties prenantes. La France, comme l’Union européenne, s’est fixé un objectif de neutralité carbone à l’horizon 2050. Dans ce contexte, de plus en plus d’entreprises choisissent de s’engager volontairement sur des objectifs ambitieux et sincères de réduction de leurs émissions de gaz à effet de serre. La Conférence Neutrality, la conférence nationale de la compensation carbone, a mis en avant la problématique de la communication sur la transition écologique et la neutralité carbone. Le principe est simple. Pour compenser leurs émissions, les entreprises investissent dans des projets qui permettent soit de réduire les émissions de CO2 (projets d’énergies renouvelables par exemple) soit de les capter (projets de reforestation), la plus grande partie de la compensation appartenant à cette seconde catégorie. La session sur "Communiquer autour de la compensation carbone" a permis d'éclairer sur le souci de communiquer autour du terme de “neutralité carbone”, ainsi que le manque de confiance des citoyens en cette communication.


Valérie Martin, cheffe du service mobilisation citoyenne et médias à l'ADEME, a mis en avant :


"Selon le baromètre GreenFlex, 70% des français pensent que ce sont principalement les marques, les entreprises et la grande distribution qui ont à jouer un rôle sur les problématiques environnementales et 71% d'entre eux pensent que la publicité peut avoir un rôle pédagogique. Par contre, seulement 31% des français font confiance aux entreprises sur ces

sujets. Ces données illustrent le fait que les citoyens ne sont pas idiots et ils montent en compétences. Un excès de communication retombera toujours à son envoyeur."


La communication sur ces sujets de compensation carbone est donc très importante et permet de mettre en avant la RSE d'une entreprise. L'ADEME a proposé un guide Anti-Greenwashing sur son site reprenant de nombreux éléments précis afin d'avoir une communication responsable et engagée.

Keyvan Ghorbanzadeh, Doctorant chercheur à l'université Paris I Panthéon Sorbonne, ajoute "Les critiques auparavant dirigées vers la pollution visuelle aux abords des centres-villes sont maintenant orientées vers un sentiment de « Green washing » ".


Comment communiquer en tant qu'entreprise ?

Les entreprises doivent faire très attention à la sémantique utilisée dans leurs communications. La définition la plus pertinente est celle du GIEC*.

De même, il est souvent fait mention de compensation carbone. Néanmoins, cette dernière est souvent vue comme une solution de facilité et non comme une action, comme une volonté d'agir de l'entreprise.


La communication doit également utiliser un langage clair et précis, mettre en avant les preuves concrètes des arguments écologiques avancés et être modérée afin que le client ne voie pas le produit/service comme plus écologique qu'il ne l'est. Il faut également faire attention à ce que le message diffusé soit bien éco-responsable, donc qu'elle n'incite pas à des comportements non écologiques.


Keyvan Ghorbanzadeh souligne également "Il y a aussi la solution des labels qui permet de différencier des agences qui seraient responsables aux autres. Les annonceurs doivent faire le choix de ces labels et se mettre d’accord. Le succès de cette démarche étant largement tributaire d’une

participation d’une majorité des acteurs du secteur."


*Une entreprise, une collectivité ne peut dire qu’elle est neutre en carbone mais elle peut dire en quoi elle contribue à la neutralité de la planète.


Attention au Greenwashing pour les entreprises

Le Greenwashing consiste à communiquer sur l'engagement écologique d'un produit ou d'un service de manière falsifiée, afin d'améliorer l'image de l'entreprise. On peut prendre l'exemple de Coca-Cola qui avait parlé de bouteilles en plastique recyclé, alors que le plastique recyclé ne correspondait qu'à 25% du plastique utilisé, et que l'entreprise produit dans l'année 3 millions de tonnes de plastique. De plus, il n'avait mis en place cette initiative qu'en Europe de l'Ouest, montrant qu'il s'agissait surtout d'un coup de communication et pas d'un véritable engagement de l'entreprise visant à contribuer à la neutralité carbone.


Le Greenwashing se retrouve principalement dans les communications d'entreprises ne mettant en avant aucunes preuves concrètes de leur engagement et de leurs actions écologiques. Comme le soulignait Keyvan Ghorbanzadeh, les labels sont également un moyen de séparer les entreprises engagées des autres et permettent donc de déterminer plus facilement si une entreprise fait du greenwashing, mais surtout de l'éviter si l'on en a.


Laurence Vandaele, directrice RSE du groupe Nexans et Secrétaire générale de la Fondation Nexans a déclaré "La première phase avant la communication, est la mesure l'impact écologique de notre produit ou service : le bilan carbone est un atout puissant qui doit être précis et couvrir l'ensemble des points d'émissions. La deuxième phase consiste ensuite à de la réduction, et non pas directement de la compensation, car cela reviendrait à s'acheter une bonne conduite."



Parlons plutôt de contribution climatique


Il faut voir les crédits carbone comme une façon d’accélérer la transition écologique et non pas comme une façon d’annuler son empreinte. En effet, une entreprise participe à la trajectoire mondiale de neutralité en réduisant ses émissions de CO2, et en développant ou en finançant des puits de carbone. C’est pourquoi il est préférable de parler de contribution climatique.


ZIA AGENCY a organisé la conférence Neutrality, à l'Académie d'Agriculture de France. Plus de 250 participants ont assisté en live à cette première édition regroupant 36 intervenants. 89% des participants digitaux recommanderaient la conférence Neutrality. Mais c'est également 7500 impressions sur Twitter et 5300 sur LinkedIn, ainsi que plusieurs podcasts réalisés.

















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